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Cécile

Naturopathie et posture professionnelle, les réponses à vos questions.


De nombreuses questions sont apparues ces derniers mois sur la naturopathie et son cadre légal liées à des dérapages et dérives sectaires de certaines personnes.

Même si ces polémiques ne donnent pas une bonne image de la profession, elles ont le mérite de faire bouger les choses, d'éliminer "les brebis galeuses" et, je l'espère, pousser les instances légales à la reconnaître et à mieux l'encadrer.


Qui reconnaît la naturopathie?
  • L'ONU qui la répertorie au Bureau International du travail depuis 1968.

  • Le Parlement Européen qui la reconnaît comme "médecine Non conventionnelle" depuis la résolution Lannoye/Collins du 28 mai 1997.

  • L'OMS qui la définit comme la 3ème "médecine traditionnelle" (ne pas confondre avec médecine conventionnelle allopathique) après la médecine traditionnelle chinoise et ayurvédique

  • De nombreux pays comme l'Allemagne, Grande-Bretagne, Suisse, Irlande, Norvège, Suède, Danemark, Pays-Bas, Portugal, Hongrie, Belgique, Espagne, Canada... qui bénéficient d'un encadrement spécifique (dispositions légales, administratives, limites d'exercices)


Et la France dans tout ça?

En France, la profession de naturopathe n'est malheureusement pas légiférée malgré les nombreuses demandes des syndicats de naturopathie depuis des années et cela reste un des derniers pays de l'Union Européenne à ne pas l'avoir légalement reconnue, ce qui crée un grand vide juridique.


En effet à l'exception de l'ostéopathie et de la chiropractie depuis la loi Droit des malades en 2002, il n'existe pas à ce jour de Diplôme d'état et de réglementation de la profession ce qui a laissé la porte ouverte à un certains nombres de dérives.


Quelle doit être la posture d'un naturopathe?

Un vrai professionnel doit répondre à plusieurs critères et s'inscrire dans un cadre:

  • il ne se substitue pas à la médecine conventionnelle mais vient en complément.

  • il ne pose aucun diagnostic, ni ne suggère un arrêt de traitements et n'interprète pas les analyses médicales.

  • il utilise les bons termes: par exemple un naturopathe ne fait pas "d'ordonnance", il vous donne des conseils d'hygiène de vie, vous n'êtes pas un patient mais un consultant et il ne se fait pas appeler Docteur.

  • Il possède une certification suite à une formation dans une école reconnue par les syndicats de la naturopathie.


Comment savoir si le naturopathe que je consulte s'inscrit dans ce cadre?

C'est votre première consultation et vous vous perdez dans la masse des naturopathes proposés sur internet. Vous pouvez consulter l'annuaire du SPN (syndicat des Professionnels de la Naturopathie) qui référence les naturopathes ayant une certification d'école reconnue et qui possède un comité d'admission qui valide l'adhésion.


Ma position
  • Je suis personnellement adhérente au SPN.

  • Avant chaque rdv, je demande au consultant quel est le motif de sa consultation et n'hésite pas à le ré-orienter si cela dépasse mes compétences.

  • Au début de la consultation, je demande toujours à mes consultants si ils ont déjà consulté un naturopathe et je pose le cadre en expliquant ma démarche d'accompagnement et de complémentarité avec la médecine allopathique.

  • Je travaille en partenariat avec un certain nombres de médecins de ville ou d'hôpitaux qui orientent leurs patients vers moi et je leur fais systématiquement un retour suite à notre entrevue.


J'espère que cet article vous aura permis d'y voir plus clair, de vous rendre compte que, comme dans toute profession, il y a des gens mal intentionnés et la lumière est souvent mise sur eux (c'est plus vendeur pour certains types de média!) mais que dans la grande majorité, il y a des professionnels de qualité, dont on ne parle pas et qui mériteraient d'être mis en avant.

Il faut parfois un bon désordre pour mettre un bon ordre, en espérant que cela fasse enfin bouger les lignes...


A très vite!


Cécile


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